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Apr s avoir situ le contexte th orique du signe du miroir d crit comme sympt me pr coce de la schizophr nie par Ab ly en 1930, tout d'abord en l'appr hendant comme m connaissance d lirante de son identit entrant dans le cadre des d lires d'identification, puis en le comparant aux id es d lirantes de n gation du syndrome de Cotard, nous nous sommes int ress s l' tude de la reconnaissance des visages chez un groupe t moin (dix sujets) et schizophr ne (neuf sujets) afin d'objectiver exp rimentalement ce sympt me. Le protocole reposait sur un proc d de morphing entre trois cat gories de visage (visage propre du sujet, visages familiers et inconnus), combinaisons r alis es diff rentes proportions et pr sent es dans trois ordres distincts, al atoire, croissant et d croissant, avec une t che implicite de discrimination de la forme du visage, et explicite de reconnaissance de son identit . Des d ficits quantitatifs ainsi que des secteurs de vuln rabilit ont t retrouv s chez le groupe schizophr ne, confortant l'id e d'un trouble de la reconnaissance de son visage dans cette population.
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Apr s avoir situ le contexte th orique du signe du miroir d crit comme sympt me pr coce de la schizophr nie par Ab ly en 1930, tout d'abord en l'appr hendant comme m connaissance d lirante de son identit entrant dans le cadre des d lires d'identification, puis en le comparant aux id es d lirantes de n gation du syndrome de Cotard, nous nous sommes int ress s l' tude de la reconnaissance des visages chez un groupe t moin (dix sujets) et schizophr ne (neuf sujets) afin d'objectiver exp rimentalement ce sympt me. Le protocole reposait sur un proc d de morphing entre trois cat gories de visage (visage propre du sujet, visages familiers et inconnus), combinaisons r alis es diff rentes proportions et pr sent es dans trois ordres distincts, al atoire, croissant et d croissant, avec une t che implicite de discrimination de la forme du visage, et explicite de reconnaissance de son identit . Des d ficits quantitatifs ainsi que des secteurs de vuln rabilit ont t retrouv s chez le groupe schizophr ne, confortant l'id e d'un trouble de la reconnaissance de son visage dans cette population.