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C.M. Wieland (1733-1813) a edite une revue, Le Mercure allemand (1773-1789), qui a joue dans son existence et dans la vie intellectuelle allemande un role important.
L'analyse de son comportement dans sa fonction de directeur, dans ses relations avec ses collaborateurs et ses lecteurs, revele un aspect volontariste, voire autoritaire de son temperament.
L'apport pietiste et, dans le sillage de Spinoza, la reflexion sur le texte original de la Bible forment l'une des composantes essentielles du groupe dont Wieland est l'animateur. C'est de la que procedent des elements au premier abord aussi disparates que, par exemple, les condamnations energiques des aboutissements hedonistes et materialistes de l’ Aufklarung,
la fureur a l'egard de formes jugees aberrantes de l'esoterisme religieux, un certain refus de choisir entre catholicisme et protestantisme institutionnels, ou encore une incontestable hardiesse dans l'evocation des problemes politiques et sociaux.
Dans et par sa revue, Wieland essaie ainsi de sauver le meilleur de l’ Aufklarung qu'il veut voir s'epanouir dans un classicisme dont il contribue avec ses collaborateurs, surtout Goethe et Schiller, a preciser l'esthetique.
Compare a d'autres revues de la meme epoque, le Mercure se distingue par une duree exceptionnellement longue, un contenu moins platement moralisateur, des ambitions pedagogiques plus coherentes vis-a-vis de l'Allemagne tout entiere, un public plus large.
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C.M. Wieland (1733-1813) a edite une revue, Le Mercure allemand (1773-1789), qui a joue dans son existence et dans la vie intellectuelle allemande un role important.
L'analyse de son comportement dans sa fonction de directeur, dans ses relations avec ses collaborateurs et ses lecteurs, revele un aspect volontariste, voire autoritaire de son temperament.
L'apport pietiste et, dans le sillage de Spinoza, la reflexion sur le texte original de la Bible forment l'une des composantes essentielles du groupe dont Wieland est l'animateur. C'est de la que procedent des elements au premier abord aussi disparates que, par exemple, les condamnations energiques des aboutissements hedonistes et materialistes de l’ Aufklarung,
la fureur a l'egard de formes jugees aberrantes de l'esoterisme religieux, un certain refus de choisir entre catholicisme et protestantisme institutionnels, ou encore une incontestable hardiesse dans l'evocation des problemes politiques et sociaux.
Dans et par sa revue, Wieland essaie ainsi de sauver le meilleur de l’ Aufklarung qu'il veut voir s'epanouir dans un classicisme dont il contribue avec ses collaborateurs, surtout Goethe et Schiller, a preciser l'esthetique.
Compare a d'autres revues de la meme epoque, le Mercure se distingue par une duree exceptionnellement longue, un contenu moins platement moralisateur, des ambitions pedagogiques plus coherentes vis-a-vis de l'Allemagne tout entiere, un public plus large.