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Si l'on a pu qualifier Charles du Fresne, sieur Du Cange (1610-1688) de
fondateur des etudes d'histoire byzantine, il faut reconnaitre que,
quatre generations plus tot, Pierre Gilles (1489-1555) en fut le
pionnier. Deux ouvrages rediges en latin et publies de facon posthume,
Du Bosphore de Thrace et De la topographie de
Constantinople, ont fait de lui une autorite incontestable pour tous
ceux qui s'interessent aux choses de Byzance. Pendant pres d'un
demi-millenaire, voyageurs, cosmographes, espions, historiens,
archeologues, voire redacteurs de guide touristique en ont fait leur
miel, meme si certains n'eprouverent pas toujours la necessite de citer
leur source. On a choisi d'en presenter, pour la premiere fois, une
traduction complete en francais, precedee de celle de la Lettre a un
ami, que Gilles redigea pour rendre compte de son voyage d'Istanbul
a Tabriz et Alep, dans l'escorte du sieur d'Aramon, ambassadeur du roi
de France aupres de Soliman le Magnifique. En tant qu'humaniste,
Gilles considere que la verite doit resider dans les textes transmis
depuis l'Antiquite. Mais des travaux anterieurs dans le domaine de
l'ichtyologie lui avaient montre que les enquetes de terrain peuvent
aussi apporter des ameliorations et des complements. Sa methode consiste
donc, dans un premier temps, a recueillir dans les sources antiques et
medievales, deja imprimees ou encore inedites, les informations
topographiques necessaires a son propos. Puis il confronte celles-ci a
ses propres observations, reflet des materialites de son epoque. S'il
constate une contradiction entre texte et realite, a lui de la resoudre,
quitte a laisser, devant une aporie, l'eventuelle solution a de plus
diligents. Maintenant, au lecteur qui voudra bien mettre ses pas
dans ceux de Pierre Gilles, nous rappellerons la formule de son
contemporain Rabelais: Croyez le, si voulez; si ne voulez, allez y
veoir. Mais je scay bien ce que je veidz.
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Si l'on a pu qualifier Charles du Fresne, sieur Du Cange (1610-1688) de
fondateur des etudes d'histoire byzantine, il faut reconnaitre que,
quatre generations plus tot, Pierre Gilles (1489-1555) en fut le
pionnier. Deux ouvrages rediges en latin et publies de facon posthume,
Du Bosphore de Thrace et De la topographie de
Constantinople, ont fait de lui une autorite incontestable pour tous
ceux qui s'interessent aux choses de Byzance. Pendant pres d'un
demi-millenaire, voyageurs, cosmographes, espions, historiens,
archeologues, voire redacteurs de guide touristique en ont fait leur
miel, meme si certains n'eprouverent pas toujours la necessite de citer
leur source. On a choisi d'en presenter, pour la premiere fois, une
traduction complete en francais, precedee de celle de la Lettre a un
ami, que Gilles redigea pour rendre compte de son voyage d'Istanbul
a Tabriz et Alep, dans l'escorte du sieur d'Aramon, ambassadeur du roi
de France aupres de Soliman le Magnifique. En tant qu'humaniste,
Gilles considere que la verite doit resider dans les textes transmis
depuis l'Antiquite. Mais des travaux anterieurs dans le domaine de
l'ichtyologie lui avaient montre que les enquetes de terrain peuvent
aussi apporter des ameliorations et des complements. Sa methode consiste
donc, dans un premier temps, a recueillir dans les sources antiques et
medievales, deja imprimees ou encore inedites, les informations
topographiques necessaires a son propos. Puis il confronte celles-ci a
ses propres observations, reflet des materialites de son epoque. S'il
constate une contradiction entre texte et realite, a lui de la resoudre,
quitte a laisser, devant une aporie, l'eventuelle solution a de plus
diligents. Maintenant, au lecteur qui voudra bien mettre ses pas
dans ceux de Pierre Gilles, nous rappellerons la formule de son
contemporain Rabelais: Croyez le, si voulez; si ne voulez, allez y
veoir. Mais je scay bien ce que je veidz.