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oeuvre posthume d'un logicien humaniste, cette etude se presente avant tout comme un bilan analytique, tout en s'alimentant a l'experience personnelle de l'auteur. Robert Blanche pose d'abord un probleme de recensement et de classement. L'esthetique n'est pas plus la science exclusive du beau que la zoologie n'est la science exclusive du cheval: le sublime, le gracieux, le poetique, d'autres categories encore l'encadrent et forment systeme avec lui, s'organisant en couples antithetiques, en triades, a la limite en rosaces (classique, romantique) intercalees l'une dans l'autre. Revenant sur les categories majeures, Blanche les considere ensuite une a une, chacune ayant sa problematique propre. Le beau, defini avant tout par la nettete d'une forme, maitrise (quand il s'y allie) la dimension de l'affectif et du voluptuaire . A l'inverse, le poetique n'a ni forme geometrique, ni lisibilite immediate et synoptique. Sa forme (son anti-forme) est le vague, le vaporeux. Son lieu d'election est le temps. Vient ensuite le decrescendo qui nous conduit du sublime, dont Blanche rappelle l'essence paradoxale, a la grace, categorie de l'aisance irenique, puis au joli, ou la dimension voluptuaire, le chatouillement des sens, prend toute la place, cotoyant a sa limite inferieure la sensibilite protopathique. Blanche s'interroge enfin sur le rapport entre style et categorie. Un style est un fait historique, localise et date; une categorie, au contraire, est un mode permanent d'appreciation esthetique.
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oeuvre posthume d'un logicien humaniste, cette etude se presente avant tout comme un bilan analytique, tout en s'alimentant a l'experience personnelle de l'auteur. Robert Blanche pose d'abord un probleme de recensement et de classement. L'esthetique n'est pas plus la science exclusive du beau que la zoologie n'est la science exclusive du cheval: le sublime, le gracieux, le poetique, d'autres categories encore l'encadrent et forment systeme avec lui, s'organisant en couples antithetiques, en triades, a la limite en rosaces (classique, romantique) intercalees l'une dans l'autre. Revenant sur les categories majeures, Blanche les considere ensuite une a une, chacune ayant sa problematique propre. Le beau, defini avant tout par la nettete d'une forme, maitrise (quand il s'y allie) la dimension de l'affectif et du voluptuaire . A l'inverse, le poetique n'a ni forme geometrique, ni lisibilite immediate et synoptique. Sa forme (son anti-forme) est le vague, le vaporeux. Son lieu d'election est le temps. Vient ensuite le decrescendo qui nous conduit du sublime, dont Blanche rappelle l'essence paradoxale, a la grace, categorie de l'aisance irenique, puis au joli, ou la dimension voluptuaire, le chatouillement des sens, prend toute la place, cotoyant a sa limite inferieure la sensibilite protopathique. Blanche s'interroge enfin sur le rapport entre style et categorie. Un style est un fait historique, localise et date; une categorie, au contraire, est un mode permanent d'appreciation esthetique.