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Dans cette nouvelle edition de Sur trois pieces de Jean Giraudoux, Michel Raimond a ajoute de precieuses donnees relatives a La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Electre (1937) et Ondine (1939): representations, accueil critique, genese et caracteres generaux de l'oeuvre. Cet apport vient feconder l'analyse, qui se deploie suivant trois lignes de force: l'inscription de ces pieces dans le contexte social et politique de leur epoque (les annees precedant la seconde guerre), l'hypothese psychocritique que ces oeuvres expriment un mythe personnel, enfin le rapport de celles-ci avec leurs pendants dans le theatre antique. Cette question est ici particulierement approfondie: que representaient au juste ces classiques grecs aux yeux de Giraudoux? Plus que de simples modeles se pretant a l'imitation, ces tragedies hantees par le theme du destin constituaient un pretexte pour Giraudoux: pretexte au developpement de ses idees, de ses situations et de ses archetypes theatraux si particuliers, si difficiles a cerner. Mythe contre mythe donc, mais pas mot pour mot. Giraudoux, sur le plan stylistique, a forge un langage vraiment nouveau, mais presque insaisissable. Michel Raimond etudie ce point crucial en recherchant l'inexprime du langage giraldien et en montrant que la singularite extreme de celui-ci ne permet guere de considerer Jean Giraudoux comme l'un des precurseurs du formalisme litteraire, comme on a souvent ete tente de le faire.
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Dans cette nouvelle edition de Sur trois pieces de Jean Giraudoux, Michel Raimond a ajoute de precieuses donnees relatives a La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Electre (1937) et Ondine (1939): representations, accueil critique, genese et caracteres generaux de l'oeuvre. Cet apport vient feconder l'analyse, qui se deploie suivant trois lignes de force: l'inscription de ces pieces dans le contexte social et politique de leur epoque (les annees precedant la seconde guerre), l'hypothese psychocritique que ces oeuvres expriment un mythe personnel, enfin le rapport de celles-ci avec leurs pendants dans le theatre antique. Cette question est ici particulierement approfondie: que representaient au juste ces classiques grecs aux yeux de Giraudoux? Plus que de simples modeles se pretant a l'imitation, ces tragedies hantees par le theme du destin constituaient un pretexte pour Giraudoux: pretexte au developpement de ses idees, de ses situations et de ses archetypes theatraux si particuliers, si difficiles a cerner. Mythe contre mythe donc, mais pas mot pour mot. Giraudoux, sur le plan stylistique, a forge un langage vraiment nouveau, mais presque insaisissable. Michel Raimond etudie ce point crucial en recherchant l'inexprime du langage giraldien et en montrant que la singularite extreme de celui-ci ne permet guere de considerer Jean Giraudoux comme l'un des precurseurs du formalisme litteraire, comme on a souvent ete tente de le faire.