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Rene Char est l'auteur d'une oeuvre poetique colossale, moins par sa quantite que par sa nature. Composee minutieusement au fil des decennies du XXe siecle, elle se pose desormais comme une pyramide d'airain, resistant aux plus rudes atmospheres, qu'elles soient de balles tirees ou de mollesse mortifere. Chaque pierre - aux aretes vives, parfois coupantes comme une lame - est un poeme, c'est-a-dire un fragment. Rene Char, considere par son ami Albert Camus comme le plus grand poete depuis le Rimbaud des Illuminations ou l'Apollinaire d'Alcools, privilegia cette forme breve, directe comme un coup de poing et nimbee de l'aura mysterieuse d'Heraclite. Peut-on cependant reperer une coherence dans cet ensemble a priori eclate? C'est la question a laquelle s'efforce ici de repondre Mary Ann Caws. En somme, quel est le ciment de la pyramide? La resistance ? Reponse sans doute trop facile, la resistance etant plutot l'effet de la soudure que la substance elle-meme. Mary Ann Caws ne se contente donc pas d'ecouter le son rendu par les pierres; elle cherche, trouve puis suit pas a pas, dans une obscurite souvent profonde, le fil menant au coeur de l'edifice.
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Rene Char est l'auteur d'une oeuvre poetique colossale, moins par sa quantite que par sa nature. Composee minutieusement au fil des decennies du XXe siecle, elle se pose desormais comme une pyramide d'airain, resistant aux plus rudes atmospheres, qu'elles soient de balles tirees ou de mollesse mortifere. Chaque pierre - aux aretes vives, parfois coupantes comme une lame - est un poeme, c'est-a-dire un fragment. Rene Char, considere par son ami Albert Camus comme le plus grand poete depuis le Rimbaud des Illuminations ou l'Apollinaire d'Alcools, privilegia cette forme breve, directe comme un coup de poing et nimbee de l'aura mysterieuse d'Heraclite. Peut-on cependant reperer une coherence dans cet ensemble a priori eclate? C'est la question a laquelle s'efforce ici de repondre Mary Ann Caws. En somme, quel est le ciment de la pyramide? La resistance ? Reponse sans doute trop facile, la resistance etant plutot l'effet de la soudure que la substance elle-meme. Mary Ann Caws ne se contente donc pas d'ecouter le son rendu par les pierres; elle cherche, trouve puis suit pas a pas, dans une obscurite souvent profonde, le fil menant au coeur de l'edifice.