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Les Chants de Maldoror, publies en 1869 par Isidore Ducasse sous le masque de Comte de Lautreamont, constituent peut-etre le texte poetique le plus etrange et le plus inclassable de toute la litterature francaise. Un chant d'horreur et de haine, ou foisonnent tous les monstres imaginables par un esprit deregle mais qui ne cesse d'encenser la droite raison. Maldoror cultive et repand le Mal, mais parait reverer en secret la vertu. Au sein d'un univers ultra-romantique (jusqu'a la caricature volontaire?) ou les cadres sont pulverises par un constant brouillard noir et un vent de devastation, l'auteur prone l'esprit de geometrie (les mathematiques severes) et les lois de la plus rigide rhetorique. Pour rendre compte d'une telle complexite et tenter de percer les intentions cachees de Lautreamont, il est raisonnable de ne pas rester seul face a un texte qui nous dit, d'emblee, que nous sommes malvenus. Aussi cette analyse tres poussee des Chants de Maldoror est menee a quatre voix. Philippe Fedy se concentre sur le theme de la comparaison dans le Premier Chant; Alain Paris affronte l'atroce bestiaire du recit, en etudiant les rapports tendus entre l'animal et l'homme ou entre l'animal et le surhomme; Jean-Marc Poiron passe en revue les combats de Maldoror, qui sont autant physiques que metaphysiques ou moraux; Lucienne Rochon encadre enfin ces etudes par une introduction a la lecture et un final relatif au mythe chez Lautreamont. Les dernieres pages touchent le point controverse entre tous: et si Les Chants n'etaient qu'une vaste mystification, un texte a lire en negatif, ainsi que le message des Poesies (1870) nous en donne le soupcon?
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Les Chants de Maldoror, publies en 1869 par Isidore Ducasse sous le masque de Comte de Lautreamont, constituent peut-etre le texte poetique le plus etrange et le plus inclassable de toute la litterature francaise. Un chant d'horreur et de haine, ou foisonnent tous les monstres imaginables par un esprit deregle mais qui ne cesse d'encenser la droite raison. Maldoror cultive et repand le Mal, mais parait reverer en secret la vertu. Au sein d'un univers ultra-romantique (jusqu'a la caricature volontaire?) ou les cadres sont pulverises par un constant brouillard noir et un vent de devastation, l'auteur prone l'esprit de geometrie (les mathematiques severes) et les lois de la plus rigide rhetorique. Pour rendre compte d'une telle complexite et tenter de percer les intentions cachees de Lautreamont, il est raisonnable de ne pas rester seul face a un texte qui nous dit, d'emblee, que nous sommes malvenus. Aussi cette analyse tres poussee des Chants de Maldoror est menee a quatre voix. Philippe Fedy se concentre sur le theme de la comparaison dans le Premier Chant; Alain Paris affronte l'atroce bestiaire du recit, en etudiant les rapports tendus entre l'animal et l'homme ou entre l'animal et le surhomme; Jean-Marc Poiron passe en revue les combats de Maldoror, qui sont autant physiques que metaphysiques ou moraux; Lucienne Rochon encadre enfin ces etudes par une introduction a la lecture et un final relatif au mythe chez Lautreamont. Les dernieres pages touchent le point controverse entre tous: et si Les Chants n'etaient qu'une vaste mystification, un texte a lire en negatif, ainsi que le message des Poesies (1870) nous en donne le soupcon?