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La caracterisation precise du genre marine comme art pictural placant l'element marin au coeur de l'oeuvre, s'est faite tres progressivement et avec difficulte. Ce n'est vraiment que dans la seconde moitie du XIXe, avec certains impressionnistes (Courbet, Boudin), que la marine retrouve son essence perdue depuis Turner, le precurseur isole. L'ouvrage de Marie-Antoinette Tippetts, s'appuyant sur un immense corpus de sources, explique brillamment ce phenomene par les puissantes reticences qu'eurent les litterateurs critiques d'art (Diderot, Thiers, Baudelaire, Champfleury, les freres Goncourt, etc.) a se defaire de leur grille habituelle d'interpretation de la nature figuree. On mit ainsi beaucoup de temps a accepter qu'un tableau depourvu a la fois du sujet humain, de l'anecdote et de lembellissement necessitee par l'idealisation de la nature, reste un tableau digne de l'art pictural. Les litterateurs, ecrit M.-A. Tippetts, jugent la peinture selon leurs propres criteres litteraires. Ils apportent a leur critique d'art tous leurs gouts et leurs prejuges et ne concoivent que rarement qu'il puisse exister d'autre etalon. Cette etude originale et tres renseignee s'ouvre sur la serie des ports de France par Claude-Joseph Vernet (1753-1765), et s'acheve, aux alentours de 1870, avec les marines de Gustave Courbet.
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La caracterisation precise du genre marine comme art pictural placant l'element marin au coeur de l'oeuvre, s'est faite tres progressivement et avec difficulte. Ce n'est vraiment que dans la seconde moitie du XIXe, avec certains impressionnistes (Courbet, Boudin), que la marine retrouve son essence perdue depuis Turner, le precurseur isole. L'ouvrage de Marie-Antoinette Tippetts, s'appuyant sur un immense corpus de sources, explique brillamment ce phenomene par les puissantes reticences qu'eurent les litterateurs critiques d'art (Diderot, Thiers, Baudelaire, Champfleury, les freres Goncourt, etc.) a se defaire de leur grille habituelle d'interpretation de la nature figuree. On mit ainsi beaucoup de temps a accepter qu'un tableau depourvu a la fois du sujet humain, de l'anecdote et de lembellissement necessitee par l'idealisation de la nature, reste un tableau digne de l'art pictural. Les litterateurs, ecrit M.-A. Tippetts, jugent la peinture selon leurs propres criteres litteraires. Ils apportent a leur critique d'art tous leurs gouts et leurs prejuges et ne concoivent que rarement qu'il puisse exister d'autre etalon. Cette etude originale et tres renseignee s'ouvre sur la serie des ports de France par Claude-Joseph Vernet (1753-1765), et s'acheve, aux alentours de 1870, avec les marines de Gustave Courbet.