Un grand nombre d'eccl siastiques et de la cs nous ont vivement press s, de vive voix et par lettres, d’ crire un commentaire du Syllabus de l'encycliqueQuanta Cura, du 8 D cembre 1864. On nous a demand un commentaire
laport e de tout le monde. C’ tait une entreprise difficile, pour ne pas direimpossible, puisqu'il s'agit dans le Syllabus des questions les plus ardues de laphilosophie, de la th ologie, du droit canonique, du droit public et de lapolitique. De plus on demandait un petit livre tr s-court et facile
lire pour mettre entre les mains de tous. Telle tait la t che qu'on nous suppliait deremplir. Nous avons longtemps h sit . Enfin, confiant en Dieu et voulant travailler pour sa gloire et pour le triomphe de sa sainte glise, nous avons essay de r pondre aux d sirs qui nous avaient si longtemps et si souvent sollicit s. Afinde r pondre autant que possible,
tous les voeux, nous donnons ici notre travail dans toute son tendue nous r servant d'en publier un abr g pour ceux quin'aiment pas les longs ouvrages.Mais en publiant notre humble travail il est n cessaire que nous r futions lessubterfuges d'une certaine cole de pr tendus lib raux-catholiques, qui, par les sophismes qu'ils r pandent, s'efforcent d'annuler l'autorit du Syllabus et depersuader qui veut les entendre qu'il n'y a aucune obligation de conscience de se soumettre aux doctrines du Syllabus, de les professer et d'en faire la r gle de sa conduite. Ils disent en effet: que le Syllabus n'est point sign par le Pape; 2 qu'il ne fait point partie de l'encyclique Quanta Cura; 3 qu'il ne contient aucunecensure et ne porte aucune peine; 4 que le concile du Vatican n'en a point parl et ne lui a donn aucune autorit , et qu'en cons quence le Syllabus est une oeuvre de quelque th ologien publi e par l'autorisation du Pape, mais qui n'ad'autre valeur que celle de la doctrine d'un th ologien. Tels sont les subterfugesmensongers, injurieux au S. Si ge et au Souverain Pontife et calomnieux enversle saint concile du Vatican, que r p te cette cole sur tous les tons, et que nousallons r futer en quelques mots. (www.sainteface.net)