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Rien de plus divers, rien de plus discordant, de plus h t rog ne, que les populations, les tats, les int r ts, les institutions dont se composait la soci t , en France, pendant les quatre premiers si cles de la monarchie. Il y avait d'abord des peuples conqu rants et des peuples conquis: il y avait des Saliens, des Ripuaires, des Bourguignons, des Allemands, des Visigoths et des Gaulois ou des Romains; il y avait ensuite des hommes libres, des colons et des serfs; il y avait en outre plusieurs degr s dans la libert et dans la servitude… L'origine des communes est fort ancienne. La commune d signait une esp ce de soci t que les habitants ou bourgeois d'un m me lieu contractaient entre eux, et au moyen de laquelle ils formaient tous ensemble un corps; avaient le droit de s'assembler et d lib rer de leurs affaires communes, de se choisir des officiers pour les gouverner, de percevoir les revenus communs, d'avoir un sceau et un coffre commun.
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Rien de plus divers, rien de plus discordant, de plus h t rog ne, que les populations, les tats, les int r ts, les institutions dont se composait la soci t , en France, pendant les quatre premiers si cles de la monarchie. Il y avait d'abord des peuples conqu rants et des peuples conquis: il y avait des Saliens, des Ripuaires, des Bourguignons, des Allemands, des Visigoths et des Gaulois ou des Romains; il y avait ensuite des hommes libres, des colons et des serfs; il y avait en outre plusieurs degr s dans la libert et dans la servitude… L'origine des communes est fort ancienne. La commune d signait une esp ce de soci t que les habitants ou bourgeois d'un m me lieu contractaient entre eux, et au moyen de laquelle ils formaient tous ensemble un corps; avaient le droit de s'assembler et d lib rer de leurs affaires communes, de se choisir des officiers pour les gouverner, de percevoir les revenus communs, d'avoir un sceau et un coffre commun.