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This title is printed to order. This book may have been self-published. If so, we cannot guarantee the quality of the content. In the main most books will have gone through the editing process however some may not. We therefore suggest that you be aware of this before ordering this book. If in doubt check either the author or publisher’s details as we are unable to accept any returns unless they are faulty. Please contact us if you have any questions.
Quand Cesar revint d'Espagne, en 60, avec le dessein de briguer le consulat, Pompee et Crassus etaient les deux principaux personnages de Rome. Ils possedaient l'un et l'autre d'immenses richesses; leur clientele etait tres nombreuse, et beaucoup de villes, en Italie et au dehors, les reconnaissaient pour patrons. Ils avaient exerce de grands commandements, et leur gloire militaire, sans etre egale, attirait sur eux tous les regards. La majorite du senat, il est vrai, leur etait hostile; mais cette hostilite meme leur assurait l'appui des chevaliers que les fautes de Caton et de ses amis avaient recemment detaches du parti senatorial; les soldats qui avaient servi sous leurs ordres leur etaient devoues; et la plebe a Rome s'inclinait toujours devant ceux dont elle sentait la force. Comme les comices electoraux dependaient d'eux, Cesar avait besoin de leur protection pour arriver au consulat. Il ne faut pas croire, en effet, qu'il eut deja la puissance que quelques historiens lui ont attribuee; les contemporains etaient loin de le placer au meme niveau que Crassus et Pompee. On vantait sa noble naissance, sa generosite, son eloquence; on le savait ambitieux, hardi, peu scrupuleux dans le choix des moyens peu soucieux de la legalite, capable de tout oser et de tout entreprendre; on lui soupconnait les qualites d'un chef de parti; on craignait qu'il ne se portat l'heritier des Gracques. Mais les talents militaires et politiques qui ont fait de lui un grand general et un grand homme d'Etat n'avaient pas encore eu l'occasion de se montrer…
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Quand Cesar revint d'Espagne, en 60, avec le dessein de briguer le consulat, Pompee et Crassus etaient les deux principaux personnages de Rome. Ils possedaient l'un et l'autre d'immenses richesses; leur clientele etait tres nombreuse, et beaucoup de villes, en Italie et au dehors, les reconnaissaient pour patrons. Ils avaient exerce de grands commandements, et leur gloire militaire, sans etre egale, attirait sur eux tous les regards. La majorite du senat, il est vrai, leur etait hostile; mais cette hostilite meme leur assurait l'appui des chevaliers que les fautes de Caton et de ses amis avaient recemment detaches du parti senatorial; les soldats qui avaient servi sous leurs ordres leur etaient devoues; et la plebe a Rome s'inclinait toujours devant ceux dont elle sentait la force. Comme les comices electoraux dependaient d'eux, Cesar avait besoin de leur protection pour arriver au consulat. Il ne faut pas croire, en effet, qu'il eut deja la puissance que quelques historiens lui ont attribuee; les contemporains etaient loin de le placer au meme niveau que Crassus et Pompee. On vantait sa noble naissance, sa generosite, son eloquence; on le savait ambitieux, hardi, peu scrupuleux dans le choix des moyens peu soucieux de la legalite, capable de tout oser et de tout entreprendre; on lui soupconnait les qualites d'un chef de parti; on craignait qu'il ne se portat l'heritier des Gracques. Mais les talents militaires et politiques qui ont fait de lui un grand general et un grand homme d'Etat n'avaient pas encore eu l'occasion de se montrer…