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This title is printed to order. This book may have been self-published. If so, we cannot guarantee the quality of the content. In the main most books will have gone through the editing process however some may not. We therefore suggest that you be aware of this before ordering this book. If in doubt check either the author or publisher’s details as we are unable to accept any returns unless they are faulty. Please contact us if you have any questions.
Les Francs n'estimoient que la profession des armes; ils laissoient l'agriculture et les metiers aux esclaves; tout citoyen etoit soldat et se presentoit toujours arme; ils se servoient de lances, de javelots, de haches, d'epees, qu'ils appeloient francisques, de casques et de boucliers. Au signal du combat, ils s'elancoient avec une telle impetuosite, que rien ne resistoit a leur choc. Souvent ils brisoient a coups de hache le bouclier de leur ennemi, et sautant sur lui l'epee a la main, ils le tuoient. Ne reconnoit-on pas a cette peinture les Francais si redoutables a l'attaque, a l'abordage, a l'arme blanche ? L'ardeur de ce grand peuple ne le laissoit jamais jouir de la paix; il se battoit en duel pour les sujets les plus legers, aimoit le jeu, les festins, les chants, etoit hospitalier, curieux, exact a remplir ses sermens et a payer les dettes du jeu. Les Francs etoient de haute taille, leur chevelure etoit blonde, abondante et naturellement bouclee; les rois seuls la laissoit croitre. Leur physionomie etoit douce et riante, leur esprit fin, delicat, enjoue, ardent; enfin ils etoient alors ce qu'ils sont de nos jours, courageux, legers, temeraires et inconstans. Les femmes comptoient avec orgueil les blessures de leurs epoux, combattoient a leurs cotes, et vengeoient leur mort; elles etoient fieres, sensibles et fidelles: les Francs avoient pour elles autant de respect que d'amour; au temple on croyoit a leurs oracles, au conseil on deferoit a leurs avis.
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Les Francs n'estimoient que la profession des armes; ils laissoient l'agriculture et les metiers aux esclaves; tout citoyen etoit soldat et se presentoit toujours arme; ils se servoient de lances, de javelots, de haches, d'epees, qu'ils appeloient francisques, de casques et de boucliers. Au signal du combat, ils s'elancoient avec une telle impetuosite, que rien ne resistoit a leur choc. Souvent ils brisoient a coups de hache le bouclier de leur ennemi, et sautant sur lui l'epee a la main, ils le tuoient. Ne reconnoit-on pas a cette peinture les Francais si redoutables a l'attaque, a l'abordage, a l'arme blanche ? L'ardeur de ce grand peuple ne le laissoit jamais jouir de la paix; il se battoit en duel pour les sujets les plus legers, aimoit le jeu, les festins, les chants, etoit hospitalier, curieux, exact a remplir ses sermens et a payer les dettes du jeu. Les Francs etoient de haute taille, leur chevelure etoit blonde, abondante et naturellement bouclee; les rois seuls la laissoit croitre. Leur physionomie etoit douce et riante, leur esprit fin, delicat, enjoue, ardent; enfin ils etoient alors ce qu'ils sont de nos jours, courageux, legers, temeraires et inconstans. Les femmes comptoient avec orgueil les blessures de leurs epoux, combattoient a leurs cotes, et vengeoient leur mort; elles etoient fieres, sensibles et fidelles: les Francs avoient pour elles autant de respect que d'amour; au temple on croyoit a leurs oracles, au conseil on deferoit a leurs avis.