Combien de fois arrive-t-il que le th ologien, mieux guid cependant que l'ex g te par l’ glise, sans tre satisfait des syst mes qui ont cours, n'ose s'arr ter du premier coup
celui que ses tudes propres lui sugg rent ! L'h sitation est du respect, et le respect doit tre la loi de l’ crivain catholique. L’ tude et l'exp rience donnent la prudence. Quand on a touch du doigt ce qu'il y a d'erreurs possibles pour les hommes les plus attentifs et les plus m rs; quand on a constat ce qu'il y a d'erreurs commises par les plus rudits et les plus renomm s, la d fiance pour les faibles n'est pas une vertu, elle devient une n cessit . Si on la regarde comme un d faut, c'est un d faut dont nous ne m ritons point le pardon, car nous voulons ne nous en corriger jamais. Dans les questions complexes, comme dans toutes les autres, il est du devoir de parler franchement; il n'est point s ant de parler haut. Ce n'est donc point une cause que nous venons plaider, c'est un expos que nous voulons faire. Il a paru n cessaire
beaucoup d'hommes graves, pieux et savants que toutes les solutions possibles et licites soient mises, avec les raisons qui les appuient,
la disposition de la conscience des croyants qui se pr occupent de ces probl mes. Nous avons d f r

ce conseil, disons mieux,
ce d sir fortement et souvent exprim . En d fendant, dans notre premi re tude, la libert de croire
un d luge restreint, m me pour l'humanit , nous nous en sommes tenu au c t n gatif de la question. Il ne nous a pas t permis de pr senter l'expos des motifs sur lesquels cette solution repose. La conscience des fid les, l'honneur des ex g tes en cause, la n cessit de ne pas touffer une question grave sous le silence et les t n bres, r clament de nous cet expos . Nous l'avons promis, et nous venons loyalement, sans parti pris, sans arri re-pens e d'aucune sorte, d gager notre parole dans ce volume. Qu'on ne cherche donc pas, quelle que soit la forme que le besoin d’ viter une monotonie fatigante donne
notre langage, qu'on ne cherche pas dans ces pages un dogmatisme que ne comporte pas notre pens e et que notre intention repousse: c'est un dossier livr au public et non un enseignement propos

son adh sion. Nous sommes rapporteur, il sera juge. (www.sainteface.net)