La constatation de l'origine litt raire (mythologique) des repr sentations visuelles pr suppose encore deux ph nom nes: leur origine essentiellement religieux (puisque c'est dans le domaine de l’ laboration d'une th ologisation visuelle que sont repris et r interpr t es les figures classiques), et un synchronisme de l'histoire des mentalit s, qui, encore une fois, s'oppose
la conception habituelle, et justifie, de nouveau, la m thode panofskienne.C'est
ces probl mes que nous d dieront le Premier Livre du pr sent ouvrage, c'est- -dire aux ph nom nes de l'ordre du religieux dans l’ volution des mentalit s, probl mes que nous divisons, comme cons quence de ce que nous venons d'exposer, comme suit: l'importance de l'h ritage antique dans les repr sentations basses-m di vales et modernes; puis les dichotomies religieuses, que nous venons d’ voquer.De l , cependant, nous scindons l'ouvrage en Second Livre, qui, partant de l'ordre du religieux, d bouche sur les cons quences la ques que produit la lecture non religieuse du patrimoine antique et chr tien, avec ainsi le cas du n oplatonisme
Rome, concr tement dans la Sixtine de Michel-Ange, mais aussi dans la compr hension dialectis e, chez Giotto et le Corr ge, deux artistes dont nous comparons avec attention les oeuvres, ou dans La Dame
la Licorne, comme point de d part aux questions f ministes et du Moi qui deviendra romantique
l’ poque suivante, comme l'a tudi Walter Benjamin, nous y reviendrons, mais avant tout qui d finira une opposition entre l'individu et le monde, entre le Saint et la soci t (dans les Tentations de Saint Antoine, significativement aux centres encore des pr occupations contemporaines, de Flaubert
Dal ), puis, par d rivation, entre l'individu et le groupe (notamment chez Hegel, dans Croire et Savoir), et, en art, chez Turner et les romantiques, mais avant chez les ph nom nistes, tel Hume, entre la perception et le monde per u, qui aura des cons quences, aussi bien esth tiques que ph nom nologiques, de la naissance de l'art contemporain, que nous venons de citer, chez Turner ou Friedrich, ou dans le Sturm und Drang, chez Marx et chez Husserl.C'est ce que, Quatri me Partie du volume, nous tudieront dans l'apparition du quotidien, non pas con u, comme Todorov dans L’ loge du quotidien, comme une apologie vide des activit s simples, mais comme moralisation, la que, notamment ducative (dans la relation Greuze-Rousseau) et philosophique (chez Sade et l'Illustration), des vertus traditionnelles de l'ordre religieux.
